L’histoire de la famille Boaillon continue …
21 mois plus tard … Une petite sœur !!
Comme le dit si bien la légende :
Le choix du Roi.
Pour la deuxième fois,
Je suis une Mère comblée.
Tant attendue et désirée, elle est arrivée.
A l’aube de ce 1er décembre 1978,
3 h 15, souvenir inoubliable de cette nuit
Etoilée, teintée d’impatience.
Elle osa avec pertinence,
Telle une petite sirène,
Glissant majestueusement
Vers une bouffée d’oxygène,
Montrer sa chevelure dense,
Noire comme l’ébène.
Quelle incertitude, à cet instant éphémère,
Se lisait dans le regard de son père,
Juste en l’apercevant.
Avoir une fille,
Que l’on prénomma Virginie,
Laissa nos émotions nous envahir.
Ne pouvant contenir mes larmes,
Près de son géniteur sans armes.
Sous la chaleur d’un petit corps,
Qu’un seul cordon me liait encore,
Eblouis et heureux,
Nous découvrons avec contemplation,
Ses grands yeux bleus.
A la naissance 3 kg et 48 cm,
Ont fait de ce petit être,
Aujourd’hui
Notre fille chérie.
Au fil de ces années…
Bien des choses se sont passées :
La révolte de l’adolescence,
Que de confidences échangées.
Les frictions, les contestations,
Que d’Amour partagé.
Quels douloureux instants,
Le souvenir du moment,
Où tu es venue chercher,
Ce 16 mars 1977,
Tes quelques effets,
Souvenirs et objets,
Pour mieux t’envoler
A bord d’une camionnette bien chargée.
Vivre en couple ton autonomie,
C’est ce que tu avais choisi.
L’évidence même, que tu avais grandi.
Le cœur déchiré,
Plantée là, sur une marche d’escaliers,
Je t’ai vue partir
Sans pouvoir te retenir.
Mais aussi, en retour,
Quel bonheur tu m’as donné,
Pour t’avoir accompagnée,
Chaque fois qu’il le fallait ;
Et surtout, le temps d’une grossesse,
Jusqu’au jour
De la naissance d’Alex.
La plus belle récompense,
Te voir Mère à ton tour.
Du caractère, tu en as,
Courageuse, talentueuse,
Tu es parfois vulnérable.
Débordante de générosité,
Tu sais donner sans compter.
Tout en toi est Amour et tendresse,
Tu es passionnée, même si tu as du stress.
Au fil du temps,
Tu apprends à accepter tes différences.
Amour, réconfort, rigueur, encouragement,
Présence rassurante.
C’est avec cette potion que nous t’avons aidée à grandir,
Pour t’élever dans un monde d’adulte,
Non à l’abri du tumulte
Où tu continues de t’épanouir.
Dans ton regard qui transperce le bleu de tes yeux,
Tes inquiétudes sont perceptibles à nos yeux.
Du chemin, tu en as fait.
Le travail, les déceptions, les émotions, le Bonheur,
Tu apprends tout de la Vie.
Mais au-delà de tout,
Hier, aujourd’hui, comme demain,
C’est le Bonheur de t’avoir avec nous…
Texte composé le 16 novembre 2002
A Saint-Haon le Vieux
Ta Maman qui t’aime très fort.
